Comment on boit la vodka ?

La vodka est un alcool qui peut intimider les néophytes, mais on est là pour vous rassurer… « On » ne devient pas le spiritueux le plus consommé dans le monde sans raisons et ces raisons, on va vous les révéler. Mais avant de vous guider dans les coulisses d’un alcool six fois centenaires, on aimerait s’adresser aux connaisseurs de la vodka, à celles et ceux qui pensent avoir tout vu ou tout bu. On souhaiterait plus précisément présenter nos excuses, car ce que l’on va vous révéler sur les vodkas contemporaines risque de vous donner envie… Pas seulement envie de découvrir des moments de dégustation uniques, mais des émotions étonnantes.

Vous pensez que l’on en fait trop ? Que la vodka n’a plus de secrets pour vous ? Que c’est un alcool banal ?

Alors que diriez-vous de ressentir un souffle frais sur la nuque ?  

La poésie a été inventée par l’homme, parce que parfois la vie a besoin qu’on l’aide un peu… « Une rime est tout change », disent les poètes, et ils ont raison, car la découverte d’une vodka procède de la même démarche. Ou pour exprimer les choses précisément : « Une larme de vodka et tout change… ».

Point n’est besoin de se ruiner ou de creuser les mines de pierres précieuses. Verser la vodka Kremlin dans un verre, c’est comme déposer un diamant devant vos yeux. Sertie dans une bouteille noire, en provenance de la mer Baltique, la poésie de cette vodka commence par la découverte de sa pureté avant de plonger son âme dans le secret de sa méthode de distillation unique au monde.

Celui qui vous dira que le procédé de fabrication de la vodka consiste à distiller des pelures de pomme de terre ou de la betterave aura raison, mais plaignez cet érudit. Ou alors invitez-le un soir et faites-lui découvrir une bouteille de vodka Beluga allure. La peau de cuir véritable qui recouvre cette vodka lui donnera sûrement envie de compléter son point de vue en dégustant cette eau-de-vie de malt enrichie de sirop d’érable et d’extraits de figue…

Le blé distillé par la plus ancienne distillerie de Sibérie s’est nourri de la terre qui fut piétinée par des hordes de mammouth. Le charbon de bois de bouleau de Sibérie, utilisé pour filtrer cette vodka, contient dans sa fumée le souffle de nos ancêtres luttant pour leur survie. Verser de la Vodka Mamont dans un verre ne consiste donc pas seulement à se préparer à passer un bon moment, c’est aussi faire la jonction entre soi et le pourquoi de sa destinée. C’est faire d’une simple vodka, une étape vers l’éternité.

L’universalité de la vodka est merveilleusement symbolisée par la Vodka Guillotine, de fabrication française. Promettre « un souffle frais sur la nuque » est-il un clin d’œil à la peur que l’on peut ressentir devant l’apparition d’un mammouth ? On veut le croire. Car si avoir osé distiller une sélection de raisins du vignoble champenois pour en faire de la vodka n’est pas une démarche poétique, alors vous nous aurez lu pour rien…