Quels sont les ingrédients de la vodka ?

Si la vodka se doit d’être incolore, elle ne laisse personne indifférent... La symbolique de ce spiritueux est nourrie par 500 ans d’histoire, les légendes d’une contrée hors normes (la Russie) et sa capacité à se renouveler. Boisson nationale des pays qui faisaient partie de l’ex URSS, elle est aujourd’hui fabriquée un peu partout dans le monde. La vodka japonaise est même devenue une référence, elle serait considérée comme le must des alcools branchés aux États-Unis. Il était donc intéressant de partir à la découverte des secrets d’élaboration de la vodka, et plus précisément des ingrédients nécessaires à sa composition.

La méthode de fabrication de la vodka ne diffère pas de celle des autres alcools forts. Il y a d’abord une étape de fermentation de matières premières d’origine agricole, qui précède le processus incontournable de distillation du moût obtenu. Si certaines vodkas à bon marché se permettent d’utiliser des pelures de patates ou de maïs, d’autres marques plus prestigieuses ont compris l’intérêt de sélectionner une matière première de qualité. Voici, à titre informatif, une liste des ingrédients de base de certaines vodkas de prestige et leur pays d’origine :

• Blé noir : vodka Beluga (Russie)

• Seigle : vodka Belvedere (Pologne)

• Riz : vodka Haku (Japon)

Victime, un temps, de sa réputation « d’alcool fort », il est temps de contredire les idées reçues : non, la vodka n’est pas la plus alcoolisée des spiritueux. La limite basse pour avoir le droit de mentionner le nom de « VODKA » sur son étiquette est de 37,5° et, généralement, les vodkas dépassent rarement les 40°.

Les vodkas nouvelle génération n’ont pas grand-chose à voir avec leurs ancêtres élaborées à base de pelures de patates ou de maïs. La vodka Mamont, par exemple, a fait le choix de ne distiller que des ingrédients en provenance de l’agriculture biologique. Les 4 céréales, qui constituent la base de cette vodka de luxe, sont distillées 5 fois afin d’atteindre une finesse incomparable en bouche.

S'il est conseillé de bien se renseigner avant de choisir sa vodka, certaines marques n’hésitant pas à utiliser de la mélasse (un résidu sucré de betterave ou de canne à sucre) pour masquer l’absence d’arômes naturels, la production est globalement de bonne qualité. Élément de base de nombre de cocktails, on regretterait presque de voir sa vodka favorite se laisser noyer dans un mélange d’alcool et de glaçons. Il est vrai que, dégustées pures, les vodkas d’aujourd’hui n’ont plus besoin d’être mélangées pour être appréciées.