Avec quoi boire de la Vodka ?

Avec quoi boire de la Vodka ?
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Les pays historiques de la vodka ne détiennent plus le monopole de sa fabrication, mais heureusement : la vodka reste la vodka. Une liste de matières premières incontournables (céréales et pomme de terre) a permis de limiter les initiatives « exotiques » et d’imposer des critères de qualité qui ont fait de la vodka l’alcool le plus consommé dans le monde.

Politique de la vodka : une neutralité toujours recherchée 

La vodka étant produite à partir de matières premières agricoles, parfois distillées plusieurs fois, son goût est difficilement identifiable. Cette neutralité aromatique et sa transparence ont contribué à faire de la vodka l’alcool de base idéal pour l’élaboration des cocktails. Et puis certaines marques ont pris l’initiative d’apporter des arômes extérieurs à ceux obtenus par simple distillation. Par crainte que « leur » boisson soit dénaturée, les pays de l’Est qui ont fait de la vodka leur boisson nationale ont obtenu de l’Europe que les procédés d’élaboration des alcools aromatisés soient réglementés. Cette initiative n’a pas freiné l’embellie des vodkas aux arômes « peu académiques » et c’est tant mieux pour les consommateurs avides de nouveautés. Il y aurait donc, au final, deux types d’amateurs de de vodkas :

• Les puristes, qui ne jurent que par l’origine du goût obtenu par distillation de céréales ou de pommes de terre.
• Les curieux, capables de déguster une vodka Krauss, aromatisée au cassis préalablement macéré dans de l’alcool de grain…
 

La vodka à table ? Possible, et même recommandé…

Les vodkas dites d’élaboration classique (prenons par exemple la vodka Belvedere) peuvent se déguster seules ou en cocktail. Leur goût peu prononcé va satisfaire les palais qui recherchent la finesse des arômes au moment de l’apéritif ou en digestif. Pour les adeptes de plus d’originalité, la parade consiste à s’intéresser à des boissons atypiques, mais respectueuses des critères de qualité d’une bonne vodka.

Vodka et sushis

Les Japonais n’ont plus rien à prouver en matière de whisky, leurs vodkas non plus. A ceux qui pourraient leur reprocher de copier les « recettes » venues d’ailleurs, la réponse est toute prête. Entendue de la bouche même d’un distillateur d’une marque de spiritueux nippons, elle a le mérite de la clarté (comme une bonne vodka…) : « Nous ne copions pas, nous nous inspirons. Notre volonté n’est pas de faire pareil, mais de faire mieux… »
Ce n’est pas à nous de dire que la vodka japonaise HAKU est meilleure qu’une vodka polonaise, mais il est intéressant, à travers cet exemple, de démontrer qu’une vodka moderne mérite le détour, ne serait-ce que pour ces deux raisons :

• La vodka Haku est élaborée exclusivement à partir de riz blanc japonais. Après distillation, le jus est filtré au charbon de bambou afin de lui conférer rondeur et fumé.
• Associée cette vodka avec un assortiment de sushis ou de poissons crus est une évidence gastronomique. Le protocole de service sera alors le suivant : de la glace pillée dans des verres de bon diamètre pour faire baisser le taux d’alcool et mieux associer les arômes de la vodka avec ceux du plat.